Lipome : symptômes et facteurs de risque
Le plus souvent, il n’est pas douloureux. Il apparait comme une tuméfaction ou grosseur, molle le plus souvent, qui peut rester stable plusieurs années ou grossir progressivement.
La grosseur peut devenir très inesthétique ou gênante en fonction de la localisation.
Il est exceptionnellement douloureux. Cela peut être le cas lorsqu’il infiltre ou est fixé sur un muscle, ou lorsqu’il s’agit de tumeur mixte comme des angiolipomes par exemple.
Par contre, il peut donner des douleurs indirectes liées à une mauvaise position pour compenser un lipome volumineux placé sur des zones d’appui.
Le seul facteur de risque reconnu est un facteur génétique dans les formes familiales avec lipomes multiples. On parle de lipomatose.
Lipome : prévention et traitement
On ne prévient pas l’apparition d’un lipome. Par contre, on peut prévenir les séquelles cicatricielles et les séromes post-opératoires en intervenant à un stade précoce.
Une surveillance peut être suffisante pour de petits lipomes stables.
Une exérèse chirurgicale est indiquée s’il devient gênant sur le plan esthétique ou du fait de sa localisation. L’ablation du lipome sera suivi d’une analyse histologique qui confirmera sa bénignité.
Un avis chirurgical est conseillé en cas d’augmentation de taille et pour toute tumeur de plus de 5 cm car le risque de tumeur maligne augmente avec la taille de la tumeur lipomateuse.
Des examens complémentaire ( échographie des parties molles ou IRM) seront prescrits en fonction des cas.
En effet, il existe une tumeur maligne résultant de la prolifération d’adipocytes atypiques. Ce sont les liposarcomes, cancers des parties molles qui nécessitent une prise en charge très spécialisée.