Kyste pilonidal : symptômes et facteurs de risques
Le kyste pilonidal peut être identifié par un examen clinique minutieux du sillon interfessier où l’on retrouve des orifices fistuleux, c’est-à-dire de tout petits trous ponctiformes où sont parfois visible des poils.
Il reste longtemps totalement asymptomatique pour le patient qui ne sent rien d’anormal.
Il est très rare de faire le diagnostic à ce stade.
Parfois un traumatisme (chute sur le coccyx par exemple) amènera le patient à se faire examiner par un médecin, qui pourra alors faire un diagnostic précoce.
Malheureusement, c’est lorsque que le kyste s’infecte qu’il devient symptomatique pour le patient avec apparition d’une douleur ou d’une grosseur intermittente qui peut correspondre à un abcès plus ou moins profond ou à un granulome inflammatoire.
L’inflammation aiguë peut se résoudre seule, s’aggraver rapidement avec formation d’un abcès hyperalgique ou évoluer vers la chronicité avec un écoulement entrainant des démangeaisons.
La plupart du temps l’infection se manifeste chez l’adolescent ou le jeune adulte.
Le facteur de risque principal est un antécédent familial de kyste pilonidal..
N’importe qui peut être touché indépendamment du poids, du sexe et de la pilosité.
Kyste pilonidal : prévention et traitement
Il n’y a pas de prévention : on est ou non porteur du kyste.
Par contre, on peut prévenir l’apparition d’un abcès par une exérèse préventive de ce kyste au stade précoce. Un examen minutieux systématique de cette région est recommandé au moindre symptôme.
Diagnostiquée tôt avant toute infection, une chirurgie d’exérèse avec fermeture de la plaie est possible.
Au stade d’inflammation ou d’abcès, le traitement se divise en deux étapes :
Premièrement traiter l’infection qui peut être gravissime dans cette région : si l’antibiothérapie seule n’est pas rapidement efficace sur la douleur, une mise à plat chirurgicale est indiquée.
Dans un deuxième temps, il faut traiter le kyste car le risque de récidive de l’infection aiguë ou de son passage en chronicité est élevée.
Une exérèse large permet la guérison définitive après le processus de cicatrisation dirigée.
Si l’exérèse est insuffisante, le résidu de kyste peut à son tour s’infecter et nécessiter un nouveau geste chirurgical.
